La nutrithérapie est une médecine douce que vous avez certainement déjà pratiquée sans le savoir : elle consiste en la prise de compléments alimentaires. Nous sommes en effets très nombreux à suivre régulièrement des « cures » d’oligo-élements ou de vitamines pour aider notre organisme à lutter contre les maux de l’hiver par exemple ou contre la fatigue sur une période courte.
Tout comme l’aromathérapie, la nutrithérapie est une des « branches » de la phytothérapie. Les compléments alimentaires sont majoritairement élaborés à partir de plantes médicinales. Par exemple, ceux qui contiennent de la verveine sont préconisés en cas de troubles digestifs tandis que la mauve aidera à lutter contre les troubles des bronches ou du système ORL.
Bien que vendus la plupart du temps en pharmacie, les compléments alimentaires ne sont pas pour autant des médicaments (et c’est bien pour ça qu’on les trouve aussi en vente libres dans les commerces alimentaires notamment). Ils n’ont pas pour vocation de « guérir » mais de soulager et/ou d’aider l’organisme à fonctionner au mieux. Ils doivent néanmoins être pris avec précaution par les personnes ayant des problèmes de santé particuliers et/ou prenant déjà un traitement médical.
Qui dit complément alimentaire ne veut pas forcément dire « petite pilule » même si c’est sous cette forme qu’ils sont le plus couramment vendus. Ils existent sous diverses formes (tisanes, pastilles, sirops…).
Les compléments alimentaires visent en fait à apporter à notre organisme une dose supplémentaire de nutriments spécifiques (des acides gras comme les oméga 3 par exemple, des oligo-éléments, des antioxydants, des vitamines…) à un moment particulier pour le « renforcer ». S’ils ne sont pas pris dans le cadre d’un régime alimentaire adapté, ils n’auront pas l’effet escompté. Inutile donc de se « gaver » de compléments alimentaires si notre façon de manger n’est pas adaptée aux besoins de notre organisme !
Opter pour la nutrithérapie c’est un peu l’équivalent de l’adage « la santé est dans l’assiette ». C’est suivre les recommandations d’Hippocrate (le père de la médecine en quelque sorte) : »Que ton alimentation soit ton seul médicament« . Mais c’est surtout ne pas oublier que les plantes peuvent certes donner un « coup de pouce » à l’organisme en cas de besoin mais que l’alimentation demeure la principale façon d’apporter à notre corps (et à notre esprit) tout ce dont nous avons besoin.